Ravel déploie toute sa science d’orchestrateur pour dépeindre le paysage féérique de la Grèce antique. Les arpèges ondoyants des flûtes et des clarinettes évoquent un ruisseau… On croit entendre des chants d’oiseaux…
Écoute cette longue phrase, venue du plus profond de l’orchestre, qui se mue en un thème lyrique et expressif. Quelle extase !
Au milieu de ce paysage sonore exaltant, le piccolo surgit, comme le son lointain de la flûte de Daphnis, berger amoureux de la belle Chloé.
Ah, Ravel me transporte !